Défi auteur n°1 : L’Écriture sans verbes


Bienvenue à ce tout premier défi lancé par l’écrivain Michel Thaler aux auteurs souhaitant intégrer le château et participer à une aventure littéraire !

À gagner : un week-end au château de Brillac en avant-première ainsi que 2 000 points profil pour les 5 premiers candidats sélectionnés.

Cette première contrainte d’écriture que nous vous soumettons est inspirée par Michel Thaler, auteur de « Le Train de Nulle Part », premier livre entièrement écrit sans verbe ! Découvrez le ici.
Vous l’avez certainement compris, il s’agit pour ce premier défi d’écrire un texte en français sans un seul verbe ! Poème, nouvelle, brève, qu’importe. Un minimum de 2 000 signes est exigé mais après libre à vous de choisir le sujet qui vous inspire.

Parrain du défi, Michel Thaler vous livre ses conseils :

1. Prenez pour principe de base de ne jamais utiliser de verbes conjugués ou de participes présents. Toutefois, il vous sera possible d’employer des participes passés à forme adjectivale. Exemple : des amours tombées du ciel ; ou encore toujours attentif aux paysages décoiffés. Dans ces deux cas précis, vous avez utilisé non pas de simples participes passés, mais des participes passés à forme adjectivale.
2. Commencez par poser des questions, sans verbe. Exemple : pourquoi un si lourd bagage entre vos mains ?
3. Répondez à vos questions, toujours sans verbe. Cette gymnastique répétée vous permettra d’enrichir vos questions et tout en même temps vos réponses.
Réponse possible : quelle singulière question ! Tout simplement pour le relief de mes muscles.

Au terme de ce défi fixé au 20 juin, Michel Thaler désignera les 5 gagnants de l’épreuve qui verront leur profil crédité de 2 000 points et le vainqueur remportera en plus un week-end au château de l’Académie Balzac en avant-première.

Alors à vos claviers !

Voir en ligne : Découvrez les résultats


Les auteurs ont répondu

Écrit par christophe escudero, le 20 juin 2014
10 votes

Sans êtres, le néant

Partout, la mer. Un tapis d’eau, jusqu'à plus soif. Presque de l’huile, compacte, visqueuse et froide. Un lit d'une couleur indéfinie, ni vraiment émeraude, ni tout à fait bleue, pas encore noire. D'une platitude infernale. Le ciel ? Guère mieux. De gros nuages d'un gris bâtard, épais comme des balles de coton sales, d'une immobilité cadavérique en l'absence de tout souffle, de tout vent, de tout air. Pas un bruit, pas un son, pas un cri. Partout, un silence sous-marin. Soudain, au loin, à chaque bout…
Écrit par Martin Vern, le 20 juin 2014
1 vote

Yamato 2014

Cette nouvelle : une dyschronie. Toute ressemblance avec un Japon d’aujourd’hui, d’hier ou de demain – pure coïncidence. Première partie : surveillance 1952 : fin du Japon. Yamato, le nom ancien de l’empire, à nouveau sur les bannières. 1964 : les verbes, principaux supports des notions de hiérarchie et d’appartenance dans la langue japonaise, à l’index : décision de la bureaucratie. Plus qu’un seul groupe, la nation. Parfaite interchangeabilité des citoyens. Donc, suppression des notions millénaires…
Écrit par Lea Golder, le 20 juin 2014
2 votes

Il était une fois

Voici Robin, notre héros, petit garçon déjà bien grand pour son âge, plein de courage et sujet à l’admiration incommensurable de ses parents. Et pourtant, pourtant... Parfois sujet aux irrésistibles tremblements d'une feuille roussie et flétrie par la cruauté de l'automne. Chute inévitable et inexplicable. Quelque chose d’indicible, pas de la peur non, mais une sorte de petit quelque chose au fond de son cœur, comme une sournoise toile d'araignée doucement tissée. Les moments les plus propices à…
Écrit par Luc Delvaux, le 19 juin 2014
1 vote

Au commencement, la création du verbe

Après la décision du Tout-Puissant et sa préférence pour la création plutôt que le néant, six jours durant, la barbe en bataille, l'action, le labeur, le bruit infernal des forges divines, le tremblement de la matière, le choc d'énergies inconnues, le fracas et des éclairs de partout visibles... Puis, enfin, à l'aube du septième jour, le retour au silence céleste et le repos du guerrier éternel. Le regard fier, la sueur au front, la satisfaction enfin, car sous ses yeux divins : sa Création ! Un tout,…
Écrit par Martine Suzanne Calvayrac, le 17 juin 2014
1 vote

Torpeur

Un coucher de soleil à l’horizon d’une mer émeraude, quel spectacle grandiose ! Le regard noyé dans cette immensité, pas d’extase pour mon cœur meurtri par un amour perdu. Cependant, merci dame nature, merci pour ce rappel à la vie. Notre terre inondée par tant de beautés, une belle compensation aux douleurs assassines ; allez ! Au diable ma souffrance ! Pas question d’un fuyant départ pour l’au-delà. Les cheveux défaits par le souffle d’un vent violent, mes pas dans le sable encore chaud et le regard…
Écrit par jacques Blaquiere, le 17 juin 2014
3 votes

Visite d'un musée en devenir

Nouvelle Visite d’un Musée en devenir « Cépages et vins du Monde » Vaste programme en cette journée ensoleillée … Une foule de visiteurs, surtout des femmes jeunes et jolies Sans nul doute amatrices plus de vin que de cépages. En admiration et bavardes devant une vaste planisphère lumineuse Irriguée par les fleuves et rivières du monde bordés par une animation En couleur jaune et or des invasions humaines au cours des siècles. En surplomb des coulées transparentes rouge et dorée symboles De…
Écrit par José Vicente Neto, le 16 juin 2014
0 vote

TOUR DE BABEL

La modernité et de la technologie. Langue ... Langues ... lignes ... Octobre 2014. D'étape historique dans la littérature mondiale. Écrivains du monde en un seul endroit. Écrivains rêves. Les écrivains de la douleur. Écrivains aime. Écrivains espoirs. Les écrivains de la vie. Rêves de paix. Pains du monde. Amours de la vie. Espoir de bonheur. Rêver la vie. La vision de nouvelles images. Des sons différents. Nouvelle air. Faces ... pensées ... manqué ... distances ... Lumières ... Caméra ... Action...…
Écrit par Etoile de la Mer, le 16 juin 2014
0 vote

"Arc en ciel"

Dans l’art de l’écriture, comme dans l’art de la vie, à la lumière, les perles dévoilées. Avec ou sans verbe, voilà, nobles seigneurs, la séculaire question. Ou même, en absence de raison et de sens, l’imagination du doux ravissement des rêves les plus fervents. L’abyssale plongée, passionnée, dans la magnifique mer des sirènes chantantes, des hippocampes soumis à vos ordres, à la fantaisiste ainsi que magique rencontre des subtilités les plus exquises, compte tenu de l'attente des souhaitées myriades…



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Défi terminé

Ce défi est terminé depuis le 20 juin 2014.
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